Les marchés actions américains ont terminé en forte hausse mardi et ont inscrit de nouveaux plus hauts annuels, portés par l’optimisme sur le front commercial et l’accord de principe conclu au Congrès pour financer partiellement le mur à la frontière avec le Mexique afin d’éviter un nouveau shutdown.
Donald Trump s'est dit prêt à prolonger « un petit peut » la trêve commerciale au-delà du 1er mars si les deux pays se rapprochent d'un accord commercial. Trump a menacé de plus que doubler le taux des droits de douane sur les 200 milliards de dollars de marchandises chinoises importées aux US en cas d’échec des négociations. Les hauts responsables chinois et américains se rencontreront à jeudi et vendredi dans le cadre des négociations.
Dans le sillage de Wall Street, les principaux indices asiatiques sont en forte hausse ce mercredi matin. Le Nikkei gagne 1,34%, le CSI 300 s’adjuge 2,22% et 0,69% pour l’indice MSCI Asie ex. Japon.
Sur le Forex, le dollar a perdu du terrain face aux autres majeures en raison du retour de l’appétit au risque. L’indice DXY a terminé en baisse de 0,34% après avoir progressé de 1,16% en 7 séances. Ce matin la tendance semble se poursuivre avec une sous-performance du yen et du dollar et une surperformance des devises commodities.
Le NZD bondit depuis le début de la séance asiatique à la suite de la décision de la politique monétaire de la RBNZ maintenant sa position selon laquelle "le prochain mouvement du taux directeur pourrait être à la hausse ou à la baisse". Le gouverneur de la banque centrale, Adrian Orr, a ajouté que "la possibilité d'une réduction des taux n’a pas augmenté ".
En plus d’être porté par l’espoir d’une avancée concrète dans les négociations commerciales, les cours de pétrole progressent à la suite de l’annonce de l’OPEP d’une baisse de sa production en janvier (-0,797Mbj vs décembre).
L’Arabie Saoudite a également contribué à la hausse des cours en annonçant une réduction supplémentaire de 0,5Mbj.
L'attention des investisseurs se portera sur l'inflation britannique, la production industrielle en zone euro, puis les chiffres des prix à la consommation aux Etats-Unis.